| Nous sommes assis dans le parc Gulhane en plein İstanbul. Un nom qui nous faisait rever et qui depuis jeudi soir est une realite.
Pedalant jusqu a Bandirma nous avions hate d arriver...
un ferry plus tard et nous voici a İstanbul, Constantinople, Bizance...
Une ville rythmee par les cornes de brumes qui retentissent. A chaque fois un frisson et un silence en imaginant le lourd bateau qui part ou qui arrive dans ce carrefour des mers.
Une ville ou les appels a la priere qui retentissent dans les multiples minarets sont autant de musiques et de chants. Les appels se croisent formant tour a tour des choeurs ou des canons. Fabuleux.
Une ville de commerce qui grouille de boutiques, de marchandises, de transports et de mouvements.
Sauf en ce dimanche soir, jour de match de foot, ou, nous promenant dans les rues, nous avions perdu les stambouliotes. Pas ames qui vivent dans ces rues d ordinaire si agitees... Une vision encore differente.
La Mosquee Bleue, la basilique Ste Sophie, le palais de Topkapi... autant de mots qui nomment de splendides endroits.
Art ottoman, harem a l histoire sulfureuse, pierres precieuses d un tresor de sultant... une invitation a rever.
Le Grand Bazaar eblouit. On en ressort etourdi par tant de lumieres et de couleurs. On s attend a voir le genie sortir de toutes ces lampes d Aladin. Des tapis aux lampes en passant par l or et les bijoux on ne sait plus ou donner de la tete.
Tant de mots pourraient decrire cette fabuleuse ville: imaginaire et reves, grandeur et puissance, voyage, effervescence, loukoum et çay...
La Corne d Or et la mer de Marmara sont des invitations au voyage. Le detroit du Bosphore et l activite incessante des bateaux nous chuchotent que le temps est venu d aller... ailleurs...
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